1. La FSFE soutient fermement la Commission Européenne contre Microsoft
2. La FSFE obtient le statut d'observateur à l'OMPI (WIPO)
3. Intensification des coopérations à l'échelle globale
4. Deux membres de la FSFE members assistent à la SFScon
5. Autres apparitions publiques
1. La FSFE soutient fermement la Commission Européenne contre Microsoft
Microsoft a tenté d'obtenir le retrait des supporters de la Commission
Européenne dans l'enquête concernant des soupçons de comportement
cartellaire en échange de compensations financières.
L'accord de Sun Microsystem de se retirer est maintenant suivi
d'accords financiers avec Novell et la CCIA, qui acceptent désormais
leur retrait de l'enquête. A la lumière de ces événements, la FSFE
réaffirme sa détermination à supporter la Commission Européenne dans
cette affaire d'entrave à la concurrence qui devrait faire
jurisprudence et pour laquelle on attend une décision très
prochainement.
http://www.france.fsfeurope.org/projects/ms-vs-eu/http://www.france.fsfeurope.org/help/paypal.fr.html
2. La FSFE obtient le statut d'observateur à l'OMPI (WIPO)
La Free Software Foundation Europe est désormais officiellement
accréditée comme observateur auprès de l'Organisation Mondiale de la
Propriété Intellectuelle (OMPI; anglais: WIPO), où elle travaillera en
collaboration avec d'autres de manière à mettre en question
l'idéologie de la monopolisation du savoir. Comme annoncé dans le
communiqué WIWO d'octobre, la FSFE travaillera de manière à transformer
l'OMPI en une organisation mondiale des richesses intellectuelles
(WIWO; "World Intellectual Wealth Organisation").
http://www.france.fsfeurope.org/projects/wipo/
3. Intensification des coopérations à l'échelle globale
Le mois précédent, George GREVE a présenté une contribution au
Congresso Internacional de Software Livre (CONISLI) à Sao Paulo,
Brésil. Il a aussi utilisé cette opportunité pour resserrer les liens
avec la communauté très active des logiciels libres et visité
plusieurs Telecentros à Sao Paulo, car le mouvement Telecentro est
actuellement le plus grand projet d'insertion/inclusion numérique au
monde: un exemple majeur montrant à quel point les logiciels libres
peuvent, de manière durable et directe, contribuer à rendre les gens
maîtres de leur vie.
4. Deux membres de la FSFE members assistent à la SFScon
Le LUG (groupe d'utilisateurs de Linux) de Bozen/Bolzano/Bulsan a
décidé d'enrichir sa traditionnelle journée "LinuxDay" avec la
première conférence des logiciels libres du Tyrol du Sud (SFScon).
Cet événement concernait également des personnes autres que celles du
groupe cible habituel, par exemple la rencontre avec les auteurs
de Wikipedia. La FSFE a agrémenté la conférence de trois
présentations: Werner KOCH a parlé de "sphère privée et techniques de
chiffrement". Alessandro RUBINI quant à lui a présenté "Les logiciels
libres dans l'enseignement" et également une "introduction à la
programmation kernel".
5. Autres apparitions publiques
Le 5 novembre, un séminaire sur les logiciels libres a été organisé
à Västerås par le LUG local, l'association Linux suédoise et le
Département d'Informatique et d'Ingéniérie à l'Université
Mälardalen. Jonas ÖBERG a présenté une introduction aux quatre
libertés qui rendent le logiciel libre.
Lors d'un rencontre locale à Gênes le 11 novembre, Alessandro RUBINI a
tenu une conférence sur le thème des processus de développement du
logiciel libre. Il a expliqué que même si le développement coopératif
est une bonne chose, la multitude de projets de taille restreinte ne
peut constituer une large communauté. Cependant, tant qu'un logiciel
est libre, l'espace restreint de sa niche spécifique reste utile
pour résoudre les problèmes spécifiques et cela même des années après
que son développement se soit arrêté. De nombreuses écoles ont
participé à cette rencontre et la discussion finale traitait des
logiciels libres dans l'Éducation et du problème des brevets
logiciels.
Vous pouvez trouver une liste de toutes les newsletters de la FSF Europe
à l'adresse http://www.france.fsfeurope.org/news/newsletter.fr.html
La FSFE devient un observateur de l'OMPI (WIPO)
L'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) est l'une
de 16 institutions spécialisées des Nations Unies qui traite
principalement des politiques globales accordant des monopoles sur la
connaissance et autres "virtualités." Ces politiques filtrent jusqu'aux
législations locales, façonnant l'humanité dans son approche d'une
société basée sur la connaissance.
Actuellement des menaces pèsent sur la liberté de notre société et de
notre économie dans la société basée sur la connaissance -- issues de la
Directive Européenne sur les Droits d'Auteurs (EUCD) sur l'extention de
la brevetabilité -- ayant pris racine ne serait-ce qu'idéologiquement au
niveau de l'ONU et au-delà de toute discussion lorsqu'il sont finalement
passés dans les lois nationales. Cela laisse un tout petit espace à la
tentative de limiter le mal et ses effets préjudiciables.
Pour cette raison, la FSFE a demandé à ce que lui soit accordé le statut
d'observateur de l'OMPI en 2003, celui-ci confirmé par l'Assemblée des
Etats membres de l'OMPI du 27 septembre au 5 octobre 2004.
Dans l'espace du projet de l'équipe FSFE WIPO [1], la FSFE travaillera
avec d'autres acteurs pour faire évoluer l'OMPI d'une organisation
uniquement orientée sur la monopolisation de la connaissance à celle
dont le but sera d'augmenter la richesse intellectuelle de toute
l'humanité à l'aide d'une palette d'outils plus flexible, plus durable
et efficace. [2]
"Chaque fois que la Société Civile a tenté d'aborder la question des
brevets, des droits d'auteur et des marques déposées lors du Sommet
Mondial des Nations Unies sur la Société de l'Information (WSIS), on
nous a dit que l'OMPI était bien l'endroit pour avoir ce genre de
discussions et opérer ces changements", explique Georg Greve, président
de FSFE.
Il continue : "si l'OMPI est bien l'endroit pour ça, alors c'est là que
nous devons participer pour préserver la liberté dans l'ère numérique."
Plus d'information peut être trouvée sur le site Web de la FSFE, à :
[1] http://fsfeurope.org/projects/wipo/
[2] http://fsfeurope.org/documents/wiwo.fr.html
La Free Software Foundation Europe
La Free Software Foundation Europe (FSF Europe) est une
organisation non gouvernementale et à but non lucratif dédiée à
tous les aspects du Logiciel Libre en Europe. L'accès au logiciel
détermine qui peut participer à l'ère numérique. Donc, les libertés
d'utiliser, de copier, de modifier et de redistribuer le logiciel -
telles que décrites dans la définition du Logiciel Libre -
permettent une participation égale à l'ère de l'information. Mettre
en garde contre ces problèmes, assurer la sécurité du Logiciel
Libre politiquement et légalement et donner aux personnes la
liberté en encourageant le développement du Logiciel Libre sont les
principales préoccupations de la FSF Europe qui a été fondée en
2001 comme étant l'organisation européenne soeur de la Free
Software Foundation aux États-Unis d'Amérique.
http://www.france.fsfeurope.org
--
Joachim Jakobs <jj at office.fsfeurope.org>
Attaché de Presse - FSF Europe (http://fsfeurope.org)
In der Roede 24, 64367 Mühltal (Tel: +49-179-6919565)
FSFE: La liberté n'a pas de prix, mais elle a un coût!
"La Free Software Foundation, durant ses 20 ans d'existence, a diffusé
et défendu la liberté dans la Société de l'Information -- que ce soit au
niveau d'un simple poste de travail ou devant la Cour européenne de
Justice au Luxembourg -- et nous sommes fiers de l'indépendance et de
l'intégrité que nous avons toujours maintenues" a déclaré le Président
de la Free Software Foundation Europe (FSFE) Georg Greve à propos de
l'accord entre Microsoft et la CCIA (Computer and Communication Industry
Association).
Comme l'a rapporté le Financial Times, Microsoft a acheté le retrait de
la CCIA du cas porté à la Cour européenne de Justice. La CCIA a
abandonné la Commission Européenne contre le versement de 20 millions de
dollards US, dont la moitié a été versée à son président Ed Black
personnellement.
"Microsoft a investi plus de 2,5 milliards de dollards US de manière à
prendre deux choses à SUN, Novell et la CCIA : la liberté à court terme
des entreprises et des consommateurs européens, et la possibilité pour
la Commission Européenne de réussir ses enquêtes contre les monopoles"
continue Greve. "Cela peut augmenter provisoirement leurs liquidités,
mais aux dépends des futures perspectives de marché". Par exemple, les
technologies de divertissement, les logiciels d'exploitation à bord des
véhicules et la téléphonie mobile.
La Free Software Foundation Europe insiste sur le fait qu'à chaque tour
de roue, le cercle vicieux sera plus difficile à rompre. A chaque fois
que l'on échoue à faire régner les lois anti-trust, Microsoft obtient
plus de ressources lui permettant d'exclure d'autres tiers
d'investigations ultérieures. Contrairement à la CCIA, Novel ou SUN, la
Free Software Foundation Europe ne peut pas être achetée, et continuera
à soutenir la Commission Européenne dans son travail.
"Ceux qui veulent une réactivation de la libre concurrence doivent
savoir qu'un apport de ressources conséquent ne détournera jamais
l'appui donné par la FSFE, comme cela s'est produit avec la CCIA. Notre
indépendance n'a pas de prix, mais elle a un coût. La seule chose
susceptible de nous freiner sera le manque de ressources dû à un manque
de soutien." termine Greve.
La Free Software Foundation Europe
La Free Software Foundation Europe (FSF Europe) est une
organisation non gouvernementale et à but non lucratif dédiée à
tous les aspects du Logiciel Libre en Europe. L'accès au logiciel
détermine qui peut participer à l'ère numérique. Donc, les libertés
d'utiliser, de copier, de modifier et de redistribuer le logiciel -
telles que décrites dans la définition du Logiciel Libre -
permettent une participation égale à l'ère de l'information. Mettre
en garde contre ces problèmes, assurer la sécurité du Logiciel
Libre politiquement et légalement et donner aux personnes la
liberté en encourageant le développement du Logiciel Libre sont les
principales préoccupations de la FSF Europe qui a été fondée en
2001 comme étant l'organisation européenne soeur de la Free
Software Foundation aux États-Unis d'Amérique.
http://www.france.fsfeurope.org
Microsoft sést acharné à proposer toute une série d'arrangements
financiers aux défenseurs de l'affaire déntrave à la concurrence de la
Commission Européenne, pour qu'ils se désistent. Après Sun
Microsystems, ce sont maintenant Novel et la CCIA qui ont accepté de
retirer leur plainte en échange de compensations financières.
A la lumière de ces derniers événements, la FSFE tient à renouveler son
SOUTIEN à la Commission Européenne au sujet de cette affaire déntrave
à la concurrence qui devrait faire jurisprudence et dont on attend une
décision très prochainement.
La liste des soutiens à lénquête peut diminuer, mais la FSFE et
l'Association pour l'Industrie du Logiciel et de l'Information (SIIA)
sont toujours partie prenante de cette affaire, et se battent au nom des
consommateurs européens. La détermination de la FSFE, ainsi que son
appui à la Commission, ne sont pas entamées par ces récents évènements.
« Tout l'argent du monde ne pourrait pas acheter notre retrait de cette
affaire. Mon client ne sést pas engagé dans cette affaire par intérêt
personnel. Notre but est d'aider la Commission à rétablir quelques-unes
des libertés du marché et de rétablir la concurrence disparue ces
dernières années », explique Carlo Piana, qui représente la FSFE dans
cette affaire.
"En coopération avec l'équipe de SAMBA, nous pensons avoir fait du très
bon travail jusqu'à présent et nous continuerons nos efforts pour le
bien de ceux qu'on oublie trop facilement apparemment -- les
développeurs de logiciels libres et les consommateurs européens", ajoute
Georg Greve, président de la Free Software Foundation Europe.
Georg Greve précise : "nous sommes entièrement financés par les dons, et
sommes engagés dans cette lutte parce que nous pensons que cést ce
qu'il faut faire pour nos soutiens et pour l'Europe. Nous ne renoncerons
pas à ce combat."
"Pour l'équipe de Samba, il s'agit de faire remonter le niveau du jeu,
et déncourager Microsoft à utiliser des standards ouverts d'utilisation
libre dans ses produits" a indiqué Volker Lendecke et John Terpstra de
l'équipe de Samba. "nous soutenons entièrement la FSFE et la Commission
Européenne dans leur démarche, et continuerons à mettre en lumière la
façon dont Microsoft a usé de sa position dominante pour empêcher
l'interopérabilité des logiciels et affaiblir la concurrence en Europe."
[1] http://www.novell.com/news/press/archive/2004/11/pr04076.html
[2] http://www.heise.de/newsticker/meldung/53028
La Free Software Foundation Europe
La Free Software Foundation Europe (FSF Europe) est une
organisation non gouvernementale et à but non lucratif dédiée à
tous les aspects du Logiciel Libre en Europe. L'accès au logiciel
détermine qui peut participer à l'ère numérique. Donc, les libertés
d'utiliser, de copier, de modifier et de redistribuer le logiciel -
telles que décrites dans la définition du Logiciel Libre -
permettent une participation égale à l'ère de l'information. Mettre
en garde contre ces problèmes, assurer la sécurité du Logiciel
Libre politiquement et légalement et donner aux personnes la
liberté en encourageant le développement du Logiciel Libre sont les
principales préoccupations de la FSF Europe qui a été fondée en
2001 comme étant l'organisation européenne soeur de la Free
Software Foundation aux États-Unis d'Amérique.
http://www.france.fsfeurope.org
1. Du WIPO au WIWO
2. Via Libre devient une organisation associée
3. FSFE à la LWE de Francfort
4. Autres apparitions publiques
5. FSFE observe la municipalité de Pavie
6. Engineering, l'intégrateur système italien a choisi la licence GNU GPL.
7. Dons via PayPal
1. Du WIPO au WIWO
Cherchant à approuver la déclaration de Genève, un groupe
d'organisations a déclaré son appui en préconisant l'idée d'une
"organisation mondiale de la richesse intellectuelle" à la place du
WIPO. Cette organisation étudierait de nouvelles pistes et réponses à la
problématique de la propriété intellectuelle, et ne se bornerait pas à
appliquer soigneusement son rôle d'enregistrement des brevets qui a
limité les monopoles sur la connaissance.
http://www.france.fsfeurope.org/documents/wiwo.fr.html
2. Via Libre devient une organisation associée
Fundación Vía Libre, un organisme pas convaincu par la capitalisation
de logiciels libres en Argentine, est devenu une organisation associée
de la FSFE. C'est le dernier point culminant d'une longue et productive
histoire de coopération entre les Européens et les communautés
latino-américaines de Logiciels Libres.
3. FSFE à la LWE de Francfort
La FSFE était à nouveau présente sur un stand à la LinuxWorld Expo de
Francfort cette année en Allemagne, où deux membres de Wilhelm Tux, une
organisation associée de la FSFE, sont venus se joindre à l'équipe.
4. Autres apparitions publiques
Lors d'une conférence appelée "E-Südtirol" à Bozen, en Italie, Georg
Greve s'est exprimé au sujet de "l'autonomie et de la liberté de la
connaissance dans la Société de l'information". Il a aussi participé à
plusieurs ateliers lors de cet évènement.
Peu après, Georg Greve a assisté à Berlin à la conférence du
"Zukunftsforum IT" organisée par le Handelsblatt, le journal économique
le plus influent d'Allemagne, pour parler des horizons du Logiciel
Libre.
Un peu plus tard, à Evora au Portugal, Georg Greve a fait une brève
présentation et a participé à une table ronde lors de la conférence
d'aLANtejo organisée par des étudiants de l'Université locale. Il a
également profité de l'occasion pour rencontrer plusieurs personnes de
la Communauté du Logiciel Libre au Portugal, en particulier
l'organisation ANSOL associée de la FSFE, afin d'intensifier la
coopération entre la FSFE et le mouvement portugais du Logiciel Libre.
Vers la fin du mois, Georg Greve a prononcé le discours d'ouverture de
l'événement BerLINux à Berlin, en Allemagne.
5. La FSFE vise la municipalité de Pavie
La municipalité de Pavie a annoncé qu'elle aidera à établir une nouvelle
structure de back-office dans les administrations publiques locales
italiennes. Ce logiciel sera financé par les banques privées, développé
par une compagnie italienne et distribué par Microsoft. La FSFE est
parvenue à se faire inviter en tant qu'observateur dans le groupe de
travail technique, où les caractéristiques du projet seront définies. La
section d'Italie suivra la question de près et informera la communauté
italienne.
6. Engineering, l'intégrateur système italien a choisi la licence GNU GPL.
La licence GNU GPL a été choisie par Engineering (www.eng.it), l'un des
plus grands intégrateurs italiens, pour la sortie de sa plate-forme
applicative SPAGO. Engineering a travaillé avec la FSFE pour s'assurer
que la licence a été bien appliquée et également pour l'inviter à faire
des observations sur l'administration du projet. Bien que le logiciel
soit tombé dans le piège de Java, la Section italienne était heureuse de
contribuer et espère voir plus de sociétés demander à la FSFE de
soutenir leurs entreprises.
7. Dons via PayPal
Le soutien du travail de la FSFE vient de devenir plus facile pour ceux
qui préfèrent contribuer par carte de crédit et/ou par l'intermédiaire
du service de PayPal. Une page Web où le don en ligne peut être fait
est disponible :
http://www.france.fsfeurope.org/help/paypal.fr.html
Vous pourrez trouver la liste de toutes les newsletters de la FSF Europe
à : http://www.france.fsfeurope.org/news/newsletter.fr.html
http://fsfeurope.org/documents/wiwo.fr.html
Vers une
« Organisation Mondiale de la Richesse Intellectuelle »
Soutien à la Déclaration de Genève
La Déclaration de Genève [1] est un pas impressionnant vers la création
d'une large coalition d'individus, d'organisations et de pays [2]
demandant que la communauté internationale re-pense les objectifs et les
méchanismes pour accorder d'un contrôle par monopole sur différentes
formes de connaissance. Cela offre de nombreuses suggestions
constructives et concrètes pour modifier les objectifs, la politique et
les priorités de l'OMPI, et fournit des arguments suffisants et
pertinents pour redéfinir les marchandages du droit d'auteur et des
brevets pour mieux servir l'intérêt public de toute l'humanité.
Nous sommes convaincus que des nouvelles réponses nécessitent parfois de
nouvelles questions, et non plus une répétition prudente des anciennes
questions. L'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle
penchera toujours, de manière compréhensible, vers l'application de la
panoplie pré-existante de monopolisation qu'elle nomme propriété
intellectuelle, un terme que nous trouvons idéologiquement chargé et
dangereusement inconscient des différences significatives existant entre
les différents domaines juridiques qu'il tente d'agréger.
Même si elle peut chercher à faire mieux, possiblement des voies
socialement plus acceptables d'attribution de monopoles de type
propriété sur différentes formes de connaissance, l'OMPI aura des
difficultés à rechercher des solutions alternatives. L'OMPI n'est pas ce
dont nous avons besoin.
Nous avons besoin d'une Organisation Mondiale de la Richesse
Intellectuelle, dédiée à la recherche et à la promotion de voies
nouvelles et imaginatives pour encourager la production et la
dissémination de la connaissance. Accorder des monopoles et un contrôle
limités sur ces formes de connaissance pourrait être la tâche de ce
nouveau type d'organisation, mais pas la seule, et probablement pas la
plus importante.
Nous approuvons et soutenons la Déclaration de Genève et invitons ses
rédacteurs, ses signataires et les Nations Unies à commencer à réfléchir
maintenant pas seulement au rôle que l'OMPI devrait avoir, mais plutôt
de quel type d'organisation nous avons besoin pour la remplacer.
Références
[1] Déclaration de Genève (version originale anglaise) :
http://www.cptech.org/ip/wipo/genevadeclaration.html
[2] Proposition de l'Argentine et du Brésil pour la mise en place
d'un agenda sur le développement à l'OMPI :
http://www.wipo.int/documents/fr/document/govbody/wo_gb_ga/pdf/wo_ga_31_11.…
Signataires
Organisations
* ANSOL - Associação Nacional para o Software Livre
* APRIL
* Asociación Software Libre y Patrimonio Intelectual Libre
* Assoli - Associazione Software Libero
* Free Software Foundation Europe
* Fundación Conocimiento Libre
* La Fundación Vía Libre
* Linux User Group Bozen-Bolzano-Bulsan
* Movimento Costozero
* Netzwerk Neue Medien
* UKUUG - the UK's Unix and Open Systems User Group
* Verein zur Förderung Freier Software
* Vrijschrift
* WilhelmTux
* Ynternet.org - Free communication for communities
Individus
* Alex Hudson
* Beatriz Busaniche
* Benoît Sibaud
* David Ayers
* Federico Heinz
* Francis MUGUET
* Frédéric Couchet
* Georg Greve
* Graham Seaman
* Jeroen Dekkers
* Jonas Oberg
* Marc SCHAEFER
* Markus Beckedahl
* Matthias Kirschner
* MJ Ray
* Pablo Machón
* Patrick Ohnewein
* Reinhard Müller
* Richard Stallman
* Rik van Riel
* Sébastien DINOT
* Simone Piccardi
* Stefano Maffulli
* Théo Bondolfi
* Volker Dormeyer
FSFE: "Dédoublement de personnalité chez Microsoft ? Les clients
devraient se méfier !
Envahi par des problèmes récurrents de virus, vers et autres bestioles,
Microsoft, le géant du logiciel, semble pris de dédoublement de
personnalité. "Ses clients devraient s'interroger sur la santé mentale
de leur partenaire" laisse filer Joachim Jakobs, porte parole de la Free
Software Foundation Europe (FSFE).
Ce dernier mercredi, le journal économique allemand Handelsblatt
rapporte ainsi que Microsoft aurait essayé d'empêcher la Free Software
Foundation Europe (FSFE) d'assister en tant qu'observateur à la
procédure d'appel que l'entreprise mène devant la cour européenne contre
la commission européenne. Dans une lettre adressée à Bo Vesterdorf,
président de la cour, les avocats de Microsoft ne font pas d'objections
formelles si ce n'est que, sur deux pages, ils expliquent longuement
pourquoi la FSFE n'a aucune raison de sièger aux audiences. Un
porte-parole de Microsoft a cependant contredit l'information du
Handelsblatt, affirmant au contraire qu'il ne pouvait qu'être profitable
que plusieurs tierces parties soient présentes : plus on est de fous,
plus on rit. Quant à savoir si ce changement d'avis soudain à quelque
chose à voir avec la demande de Microsoft que les tiers payent leurs
avocats...
Jakobs dresse un court résumé de ces attitudes en apparence
contradictoires : "On a l'impression que la main gauche de Microsoft
n'est pas trop au courant de ce que fait la main droite. Mais en
réalité, c'est peut-être plus proche de D. Jekyll et M. Hyde ...selon
les besoins du jour." Quoi qu'il en soit, aucune des positions de
Microsoft n'offre de situation confortable à ses partenaires : seul ce
qui protège son monopole semble lui convenir. La FSFE suggère qu'un oeil
soit gardé sur cette politique qui est dangeureuse pour l'économie
européenne et qui donne l'impression que Microsoft ignore soigneusement
les expériences de bien des procès à travers le monde ces dernières
années. "Nous aimerions aussi rappeler aux particuliers comme aux
entreprises que construire et préserver la liberté dans notre société de
l'information est parfois une entreprise coûteuse" précise le président
de la FSFE, Georg Greve. Les dons à la FSFE [1] sont toujours les
bienvenus.
[1] http://fsfeurope.org/help/donate.html
La Free Software Foundation Europe
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tous les aspects du Logiciel Libre en Europe. L'accès au logiciel
détermine qui peut participer à l'ère numérique. Donc, les libertés
d'utiliser, de copier, de modifier et de redistribuer le logiciel -
telles que décrites dans la définition du Logiciel Libre -
permettent une participation égale à l'ère de l'information. Mettre
en garde contre ces problèmes, assurer la sécurité du Logiciel
Libre politiquement et légalement et donner aux personnes la
liberté en encourageant le développement du Logiciel Libre sont les
principales préoccupations de la FSF Europe qui a été fondée en
2001 comme étant l'organisation européenne soeur de la Free
Software Foundation aux États-Unis d'Amérique.
http://www.france.fsfeurope.org
--
Joachim Jakobs <jj(a)office.fsfeurope.org>
Press Speaker - FSF Europe (http://fsfeurope.org)
In der Roede 24, 64367 Mühltal (Tel: +49-179-6919565)
Présentation de Guillaume Tux, nouvelle organisation associée de la
FSFE
La Free Software Foundation Europe (FSFE) et Guillaume Tux sont fiers
d'annoncer que Guillaume Tux, une association suisse soutenant les
Logiciels Libres, est devenu officellement organisation associée de la
FSFE.
Ces enthousiastes suisses du Logiciel Libre préparaient depuis quelques
temps déjà leur entrée au sein du réseau et du centre de compétence.
Myriam Schweingruber, présidente de Guillaume Tux déclare: "C'est
vraiment une bonne nouvelle pour tous les membres et amis de Guillaume
Tux, car cela représente un nouveau pas en avant pour la promotion du
Logiciel Libre en Suisse. Nous aimerions réveiller et développer
l'intérêt pour le Logiciel Libre dans une société libre,
particulièrement en Suisse qui est mondialement connue comme
patrie de la liberté." Son collégue Alex Schröder ajoute: "Nos membres
et nos amis sont déjà actifs dans toutes les régions de Suisse, au delà
des barrières géographiques et linguistiques, que ce soit en Suisse
allemande, romande ou italienne, sans oublier la partie romanche du
pays, pour éveiller l'intérêt pour les Logiciels Libres et les questions
philosophiques, sociales et économiques qui en découlent."
La collaboration avec la FSFE est d'une grande importance, car son
travail à toujours été un exemple pour nous, et, conclut Myriam
Schweingruber: "nous espérons naturellement contribuer à la construction
d'une société libre par notre travail."
"Nous sommes heureux d'avoir intensifié nos rapports avec Guillaume
Tux," déclare Georg Greve, le président de la FSFE. "Cette décision a
été facilitée par la collaboration et les contacts déjà étroits entre
nos associations. Nous nous réjouissons de travailler avec nos amis
Suisses pour plus de liberté"
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tous les aspects du Logiciel Libre en Europe. L'accès au logiciel
détermine qui peut participer à l'ère numérique. Donc, les libertés
d'utiliser, de copier, de modifier et de redistribuer le logiciel -
telles que décrites dans la définition du Logiciel Libre -
permettent une participation égale à l'ère de l'information. Mettre
en garde contre ces problèmes, assurer la sécurité du Logiciel
Libre politiquement et légalement et donner aux personnes la
liberté en encourageant le développement du Logiciel Libre sont les
principales préoccupations de la FSF Europe qui a été fondée en
2001 comme étant l'organisation européenne soeur de la Free
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Essen, 5 août 2004
En réaction à la décision de la ville de Munich de réévaluer ses projets
de migration vers les Logiciels Libres, la Free Software Foundation
Europe fait remarquer que les brevets logiciels posent les mes problèmes
aux Logiciels Libres qu'aux logiciels propriétaires.
"Les brevets logiciels sont sans aucun doute un frein à l'innovation.
Ils vont générer de grands coûts et tous les Européens en paieront le
prix fort par une perte de compétitivité et de places de travail," dit
Georg Greve, président de la FSFE.
Les brevets logiciels ne devraient pas être une raison pour stopper une
migration vers les Logiciels Libres depuis des logiciels non-libres.
Bien que les Logiciels Libres vont souffrir en même temps que toute
l'industrie et la société, il n'y a pas à craindre plus pour leur
existence ou leur sécurité légale qu'il ne faut craindre l'insécurité
légale en vu des logiciels propriétaires.
"C'est pour cette raison que la FSFE encourage la municipalité de Munich
de ne pas se laisser arrêter sur son chemin vers la liberté par des
tactiques de peur, incertitude et doute (FUD, fear, uncertainty and
doubt)," dit Georg Greve, et il ajoute:"dans le registre des brevets
logiciels, qui est à traiter séparément de la migration, nous lui
recommandons d'accentuer la pression sur le gouvernement Allemand pour
aboutir à un refus clair et définitif des brevets logiciels.
La Free Software Foundation Europe
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tous les aspects du Logiciel Libre en Europe. L'accès au logiciel
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telles que décrites dans la définition du Logiciel Libre -
permettent une participation égale à l'ère de l'information. Mettre
en garde contre ces problèmes, assurer la sécurité du Logiciel
Libre politiquement et légalement et donner aux personnes la
liberté en encourageant le développement du Logiciel Libre sont les
principales préoccupations de la FSF Europe qui a été fondée en
2001 comme étant l'organisation européenne soeur de la Free
Software Foundation aux États-Unis d'Amérique.
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Contact
Georg C. F. Greve <greve at fsfeurope.org>
phone: +49-40-23809080
fax: +49-40-23809081
Cher Professeur Bullinger,
"La recherche devrait être capable de se financer aussi à travers le
marché !" - disent les hommes politiques - c'est pourquoi, nous, la
Free Software Foundation Europe, comprenons parfaitement que les
chercheurs fassent preuve de créativité pour diversifier leurs sources de
revenus. Mais ils devraient en même temps veiller à ne pas tuer la vache
qu'ils veulent traire. Le danger est réel, en particulier dans les
discussions en cours sur les brevets logiciels.
La société Fraunhofer est bien connue pour son brevet sur le standard de
compression audio MP3. Un autre système de compression, le Ogg Vorbis,
est considéré d'un niveau technologique supérieur par les experts. Si
les brevets logiciels sont mis en place en Europe, le projet Ogg Vorbis
pourrait être confronté à des problèmes de license par l'institut
Fraunhofer [1]. Fraunhofer pourrait vouloir se débarasser d'un
concurrent gênant ou du moins augmenter ses revenus de manière
substantielle. Nous voudrions éviter la discussion sur les questions
éthiques que poserait un tel comportement.
Mais on peut se demander quel est l'intérêt d'un point de vue économique
qu'une bonne idée en bloque une autre encore meilleure : cela a été montré
par le Dr Daniel Probst de la chaire d'économie et de théorie économique
de l'université de Mannheim. Le Dr Probst a déclaré, lors d'une audition
du parlement allemand concernant les brevets logiciels en juin 2001 [2] :
"On observerait une diminution dramatique des logiciels Open Source.
La proportion des PME (petites et moyennes entreprises) dans le paysage
économique diminuerait elle aussi et un processus de concentration
démarrerait. En se fondant sur des effets de réseau, un petit nombre de
grosses entreprises accapareraient les marchés. Dans la mesure de ce
qu'autorise les autorités de régulation, elles créeraient des accords de
licences croisés entre leurs brevets, verrouillant ainsi l'entrée sur le marché
de nouvelles entreprises. Le volume de recherche aurait tendance à stagner
voire à diminuer dans la branche."
Personellement, je déplore chacun des points précédement évoqués. Et
plus nombreux encore sont les inconvénients, dont certains ont été présentés
au nouveau président allemand, le professeur Köhler, dans une lettre ouverte
en juin [3]. Un point particulièrement important pour vous, qui êtes à la
tête de la société Fraunhofer, est certainement la citation : "La
proportion des PME dans le paysage économique diminuerait...", d'autant
plus que d'après le gouvernement allemand [4], 60% des recherches menées
par Fraunhofer le sont à la demande de PME.
"Pour la plus grande (meilleure ne me plaît bas beaucoup) société européenne
de recherche dans le domaine des technologies de l'Information et de la
Communication, cela signifierait non seulement la disparition de ses
partenaires, mais aussi, et c'est pire, la mort des entreprises dont
Fraunhofer tire ses revenus. La sciure vole depuis un certain temps déjà, le
danger que la branche se rompe définitivement est imminent... "
Salutations
Georg Greve
[1] http://www.iis.fraunhofer.de/
[2] http://swpat.ffii.org/events/2001/bundestag/probst/index.de.html
[3] http://mail.fsfeurope.org/pipermail/press-release-de/2004q2/000030.html
[4] http://www.bmbf.de/pub/inno-masterplan.pdf
--
<>Georg C. F. Greve <greve(a)fsfeurope.org>
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